L’application « StopCovid » : pourquoi avons-nous tort de craindre pour nos données personnelles ?
A l’instar de nombreux autres pays tels que la Corée du Sud, Israël, Singapour ou Taïwan, Emmanuel Macron a annoncé lors de son allocution télévisée du 13 avril 2020 le lancement d’une application pour endiguer la propagation du Covid 19: l’application « StopCovid ». Cette application donnera la possibilité à ses utilisateurs, sur la base d’un volontariat individuel et anonyme, d’indiquer s'ils ont ou non contracté la maladie sans qu’aucune donnée personnelle ne soit stockée ou centralisée par le gouvernement. Le cas échéant, ils pourront recevoir une notification en cas de contact avec une personne infectée et ainsi participer à la limitation de la propagation du virus.
Après un avis favorable de la CNIL le 26 mai, et une adoption à l’Assemblée nationale et au Sénat le 27 mai, l’application StopCovid a enfin vu le jour le 2 juin. Légèrement modifiée depuis la rédaction de nos propos ci dessus, l’application reste respectueuse des principes de préservation des données personnelles évoqués et répond aux nombreuses exigences imposées par l’UE. Une analyse plus approfondie du décret n°2020-650 du 29 mai 2020 relatif au traitement de données dénommé « StopCovid » permet d’en comprendre les contours. Nous ne manquerons pas de vous les détailler dans notre prochaine newsletter.
Son lancement soulève à tort des craintes sur la protection des données personnelles des utilisateurs. Retrouvez ci-dessous un lien vers notre analyse de ce nouvel outil.